« Dans ma classe, je projette d’abord la présentation I.
Les élèves m’indiquent les mots qui seront transformés. Je les souligne. Nous identifions leur nature grammaticale. Cette phase est très rythmée, rapide. Si nécessaire, on prend un peu plus de temps avec un mot qui pose problème.
Puis je demande à un élève de dire le texte tel qu’il sera avec les transformations. S’il se trompe, un autre prend le relais… On remarque que certains mots sont soulignés alors qu’à l’oral on n’entend aucune différence.
J’efface tout et je projette la présentation B. Nous réfléchissons collectivement aux transformations de la partie 1 (Pourquoi ? Comment ?).
Puis les élèves font l’exercice par écrit sur leur feuille de classeur. J’ai préalablement indiqué à chacun le numéro auquel il doit s’arrêter car certains doivent avoir moins de cas à étudier et un plus long temps de relecture.
Pendant cette phase d’écriture, je retravaille les transformations du début de texte avec les élèves qui ont des difficultés. À eux, je distribue la fiche de la page 14 : ils n’auront à écrire que les mots transformés. Nous prenons le temps de placer les adjectifs et les verbes dans les tableaux vierges de la partie gauche de l’écran.
Souvent, après la phase d’écriture, je demande aux élèves qui ont travaillé individuellement de se mettre par deux ou trois pour comparer leurs textes et, éventuellement, procéder à des modifications. »

« En début d’année, on fonctionne surtout avec la présentation A. On cherche ensemble pour la première partie : accords, nature des mots… Puis je projette la présentation B. Les élèves passent à la phase écrite pour l’ensemble du texte pendant que je reviens sur le début du texte avec les élèves qui ont besoin d’aide.
Plus tard dans l’année, on fait de même, mais avec les présentations E et F.
En fin d’année, on utilise plutôt les présentations I et J. »

« Nous commençons par la présentation I.
Le texte est lu. Les élèves découvrent la transformation à opérer.
Puis je distribue les petites fiches avec le texte :
Les élèves qui ont des difficultés ont le texte de la présentation D.
Les élèves qui ont une assez bonne maitrise des compétences en jeu ont le texte de la présentation H.
Les élèves qui maitrisent très bien ont le texte de la présentation L.
J’ai deux élèves dyslexiques à qui je donne le feuillet A5 de la page 14. Ils n’écriront que les mots modifiés.
Puis les élèves composent des binômes ayant la même présentation. Je conseille aux élèves ayant les présentations H et L de surligner les mots qui, selon eux, devront être transformés.
Avec l’aide de son partenaire, chaque élève écrit le texte transformé sur sa feuille de classeur (pour certains textes, il m’arrive d’indiquer à des élèves moins à l’aise de ne faire que partiellement l’exercice).
Pendant ce temps, les élèves en grande difficulté étudient avec moi le début du texte. On utilise les tableaux de la présentation B pour différencier les transformations selon la nature des mots.
Enfin, je projette de nouveau la présentation J à toute la classe et nous profitons de la correction collective pour réfléchir aux transformations les plus délicates. »